Engagement reconduit avec Alli’Homme
20/12/2023
Le 20/12/2024
Le Crédit Mutuel Arkéa, groupe bancaire coopératif et société à mission, annonce le renouvellement de son partenariat avec l’association Alli’Homme, chargée du suivi contractuel et de la mise en place technique de prestation de services environnementaux entre agriculteurs et entreprises privées. Ce partenariat vise notamment à renforcer le pouvoir de rétention en eau de plusieurs hectares de parcelles agricoles en amont du bassin quimpérois (29) qui est vulnérable aux inondations. Premier client de l’association il y a 3 ans, le Crédit Mutuel Arkéa souhaite renforcer et renouveler son investissement aux côtés des acteurs agricoles du territoire, sous l’angle novateur de la contractualisation de prestations de services environnementaux.
Les prestations de Services Environnementaux sont des contrats volontaires qui rémunèrent les agriculteurs pour des actions qui contribuent à restaurer ou à maintenir les fonctionnalités environnementales de leurs parcelles, telles que des ressources et habitats pour la biodiversité, le stockage du carbone dans les sols et les haies, l’épuration de l’eau et la régulation des écoulements.
Un paiement incitatif au résultat, au-delà de la seule compensation des coûts, permet d’assurer la prise de risque et d’accompagner durablement les transitions. En synergie, le marché de l’agriculture du Crédit Mutuel de Bretagne et le département Finance durable du groupe Crédit Mutuel Arkéa ont accompagné l’association Alli’Homme, dans la construction d’un cadre juridique qui permet aux entreprises privées de contribuer au financement de ces actions, tout en bénéficiant d’un reporting fiable, permettant de certifier les impacts de l’évolution des pratiques culturales.
Le premier contrat privé-privé de Prestation de Services Environnementaux a été signé il y a trois ans entre le Crédit Mutuel de Bretagne et l’association Alli’Homme. Il a permis à Philippe Boete, éleveur à Quéménéven (29), d’optimiser la couverture hivernale de ses zones humides, pour tenir compte de la vulnérabilité de son territoire aux inondations. Grâce au PSE, l’agriculteur a accepté d’élargir ses bandes enherbées et d’expérimenter la technique du semis de couvert sous maïs, jugée jusqu’ici trop coûteuse et risquée. Le reporting annuel a permis de dresser un bilan positif à l’issue des trois ans sur un plan technique, environnemental et sociétal ce qui a motivé le renouvellement du partenariat pour les trois prochaines années.