Le 07/01/2024

David Sussmann est un entrepreneur passionné, de ceux qui encouragent à s’impliquer et à s’investir. "Les gens qui veulent changer le monde trouvent facilement de l’aide et des personnes à qui parler", explique-t-il d’ailleurs. Et il en sait quelque chose lui qui a lancé Pure Ocean il y a 7 ans. « Nous sommes l’ONG des entreprises et des entrepreneurs avec un mode de fonctionnement qui ressemble à celui d’une entreprise ». Son objectif n° 1 ? Contribuer à la préservation de l’océan. Afin d’y parvenir, Pure Ocean finance des programmes de recherche et d’innovation. "Concrètement, nous levons plus d’un million d’euros par an grâce à des mécènes et des partenaires fidèles, à l’instar d’Arkéa ".

Des "actions concrètes et mesurables"

Cette manne financière leur permet donc de financer des programmes de recherche. Afin de pouvoir en bénéficier, la sélection est drastique : seulement cinq à six projets sont soutenus chaque année. "L’idée, c’est que cela soit très concret, qu’il s’agisse de recherche appliquée. Nous avons mis en place des indicateurs de performance et on demande un retour sur investissement 36 mois plus tard. Il doit s’agir d’actions concrètes, mesurables qui permettent réellement de faire avancer la recherche".

En la matière, les satisfactions sont nombreuses. Il y a ce projet au large de Barcelone qui a démontré que les éponges de mer étaient en capacité d’absorber et de dégrader le microplastique, suscitant un sacré espoir pour faire face à la pollution plastique. Plusieurs projets en cours actuellement sont basés en Bretagne, notamment le projet Plastidrugs qui étudie les interactions entre microplastiques et polluants émergents, et leurs effets cocktails. Pure Ocean a également soutenu un programme qui participe à recréer de la vie et de la biodiversité dans une aire marine protégée aux Philippines. Ce projet fait l’objet d’un documentaire.

"Arkéa, la banque la plus engagée"

Depuis quatre ans, Pure Ocean et Arkéa travaillent en étroite collaboration, multipliant les initiatives. "Nous avons réalisé des conférences, une fresque pour le climat, participé à des ramassages sur les plages avec les collaborateurs de la banque, leurs familles et des scientifiques", précise David Sussmann. Le lien entre les deux entités ne s’arrête pas là : Arkéa a en effet mis à disposition deux de ses directeurs, effectuant ainsi du "mécénat de compétence". "Cela permet d’ouvrir le champ des possibles, de changer d’approche, ce qui est particulièrement enrichissant" précise-t-il.

Chez Arkéa, le message de Pure Ocean est porteur. "En matière de protection de l’océan et d’économie bleue, c’est clairement la banque la plus engagée, abonde David Sussmann. Elle a vocation à être un modèle pour ses collaborateurs et ses clients afin d’être un acteur majeur en matière de transition écologique et de contribuer à changer le monde pour les générations futures".