Le 21/12/2023

Le groupe Crédit Mutuel Arkéa est devenu actionnaire minoritaire de l’entreprise coopérative Windcoop, qui développe une solution de transport maritime décarbonée grâce à de nouveaux porte-conteneurs à voile. Le groupe bancaire, devenu société à mission en 2022, renforce ainsi son engagement en faveur des transitions d’avenir, dans la continuité des actions menées par sa filière maritime.

Le groupe Crédit Mutuel Arkéa est une banque coopérative et territoriale qui ambitionne, au travers de sa Raison d’être et de ses engagements pris en tant qu’entreprise à mission, à accompagner dans la durée les acteurs économiques locaux dans leurs transitions environnementales et sociétales. C'est pourquoi le groupe bancaire a décidé d’entrer au capital de la société Windcoop, qui agit concrètement en faveur de la décarbonation du transport maritime. Il s’agit en effet d’un enjeu majeur, puisque le transport maritime représente à lui seul près de 3% des émissions de gaz à effet de serre dans le monde, notamment en raison du fioul lourd utilisé comme carburant par les navires de fret.

Une nouvelle liaison entre Marseille et Madagascar en 2026

Basée à Lorient dans le Morbihan, Windcoop est une compagnie maritime constituée en coopérative qui va faire construire et opérer des porte-conteneurs naviguant essentiellement à la voile, permettant jusqu’à 90% de réduction sur les émissions de carbone. L’entreprise a finalisé les plans de son nouveau navire qui devrait prochainement entrer en construction au chantier naval du constructeur Piriou, dont le Crédit Mutuel Arkéa est également partenaire via sa filiale de capital
investissement Arkéa Capital.

Long de 88 mètres, le premier navire Windcoop disposera d’une capacité de 1 500 tonnes, soit 150 conteneurs, et permettra l’exploitation en 2026 d’une première ligne de fret maritime entre Marseille et Madagascar. Dans le prolongement de ses engagements environnementaux, Windcoop se fixe également comme objectif d’intégrer dans la dynamique de l’entreprise les populations locales des destinations de ses lignes de fret maritime, en proposant notamment des conditions de travail justes et dignes, que ce soit sur l’embarquement, les rotations ou la rémunération.