La 10^e édition du Vendée Globe, le tour du monde en solitaire et sans escale, est lancée. Après un départ sans vent, la flotte a retrouvé des conditions météorologiques plus favorables lors du passage du cap Finisterre où le vent soufflait à 30 nœuds de moyenne avec des pointes à 45 nœuds. Yoann Richomme, le skipper de l’Imoca Paprec Arkéa, figure ce matin 12 novembre dans le peloton de tête. 

Plus de vingt-quatre heures après s’être élancé autour du monde, Yoann Richomme, le skipper de l’Imoca Paprec Arkéa,  affirme "avoir toujours la gorge nouée" quand il évoque les émotions du départ. "C’était un beau moment, dit-il avec sérénité. Le Vendée Globe, c’est un long investissement personnel. On pense à sa famille, on réalise qu’on est parti pour environ 80 jours". Yoann Richomme avait abordé ce rendez-vous reposé et enthousiaste. Il n’a pas résisté à la vague d’émotions, aux sourires ainsi qu’aux encouragements de toute son équipe et des représentants de ses partenaires, Crédit Mutuel Arkéa  et Paprec.

Yoann Richomme : "Voir tout ce monde, les quais remplis, cette masse de gens, c’était très impressionnant. Tout sport confondu, il est très rare de voir un public aussi dense. C’est là que tu te rends compte du caractère exceptionnel de ce qu’on est en train de réaliser"

La bataille de l'Atlantique commence

Place désormais à la course. Yoann Richomme ne s’est pas ménagé. Il a dû traverser une longue zone sans vent puis faire un demi-tour à cause d’un paquet d’algues bloqué dans sa quille. Le problème résolu, il a pu appuyer sur l’accélérateur, franchir le cap Finisterre et retrouver sa place dans le peloton de tête. Le skipper a choisi de passer près de la terre, pour profiter de l’accélération du vent le long de la côte, quand d’autres ont choisi le large pour éviter le trafic maritime. Ce mardi 12 novembre, à 7 heures, il pointait à la 3e place, à 18 milles du leader de la course. 

C’est déjà l’heure de se projeter sur la suite. "Le jeu dans l’Atlantique s’annonce un peu plus ouvert. On va devoir tricoter avec le vent jusqu’à Madère mais après la situation semble un peu plus incertaine. Tout est une affaire de placement et d’étude de la météo". 

Retour en images sur le départ du Vendée Globe 2024, dimanche 10 novembre aux Sables-d'Olonne (photos @ PolaRyse)